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Steve Mandanda : « Je ne sais pas si j’ai cette force et cette volonté de continuer »

Steve a le blues.
Longuement interrogé par RMC Sport ce jeudi peu avant ses 40 ans (qu’il fêtera le 28 mars), Steve Mandanda est revenu sur ses derniers mois délicats avec Rennes, où il est relégué au poste de doublure depuis cet hiver. Très probable titulaire ce vendredi soir contre Reims avec la suspension de Brice Samba (trois avertissements en dix matchs), le presque quadragénaire n’est visiblement pas parti pour faire de vieux os en Bretagne. En effet, une éventuelle prolongation avec le SRFC ne semble pas vraiment dans les plans. « En tout cas, je n’ai discuté et échangé avec personne. Moi-même je ne sais pas si j’ai cette force et cette volonté de continuer », a-t-il admis.
La date de sa fin de carrière, elle, est encore plus incertaine. « Je n’ai jamais été quelqu’un qui se projetait loin dans l’avenir et aujourd’hui, ça se confirme parce que quand je réfléchis à ce que je vais faire ou ce que je dois faire, je n’ai pas la réponse. J’ai beaucoup de questions, mais je n’ai pas de réponse. Donc on verra bien ce que l’avenir me réserve. »
Sa seconde cohabitation avec Brice Samba
Une incertitude certainement amplifiée par l’arrivée de Brice Samba, son ancienne doublure à l’OM qui lui prend le statut de titulaire dix ans après. « On ne vit jamais très bien ce genre de situation. Mais après, je connais aussi le foot. Aujourd’hui, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je n’ai pas été performant et à partir du moment où on n’est pas performant, c’est quelque chose qui peut arriver . »
Bien que dépassé dans la hiérarchie par son cadet, Mandanda démonte toute rivalité avec Samba. « Il n’y a rien à rétablir, je n’ai jamais eu de problème particulier avec Brice et je pense que lui non plus. C’est sûr que lui étant plus jeune, arrivant à Marseille, il avait cette volonté de pouvoir jouer. Moi, étant joueur à Marseille, j’avais envie aussi de garder cette place. Mais cette volonté de vouloir jouer ne doit pas enlever le respect ou le plaisir qu’on a de travailler ou de côtoyer l’autre », a-t-il conclu.
Allez, un petit clean sheet vendredi et tout ira pour le mieux.
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