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Sidibé : « En moyenne, nos coups d'envoi à domicile ont huit minutes de retard »
De Louis-II à la Grèce, il vaut mieux se mouiller la nuque.
Arrivé cet été à Athènes, Djibril Sidibé semble revivre sous ses nouvelles couleurs. Auteur notamment d’un but important à Brighton en ouverture de la Ligue Europa – qu’il a qualifié de pion « à la Basile Boli » –, l’ancien latéral de Monaco a raconté au journal L’Équipe la chaude ambiance de l’AEK, que découvriront les Marseillais ce jeudi soir. « Quand tu passes de Monaco à la Grèce, il ne faut pas être cardiaque. Ils ont le droit d’utiliser des fumigènes, des bombes agricoles, ça explose partout. En moyenne, nos coups d’envoi à domicile ont huit minutes de retard, car on ne voit plus rien à cause des fumis. Ils tirent des feux d’artifice en plein match, je n’ai jamais vu ça. Il y a des restrictions pour l’Europe, l’ambiance est plus classique », explique le Troyen de naissance.
« Notre tactique n’a pas bien fonctionné, et il y avait de l’appréhension chez certains joueurs. Ils arrivent au Vélodrome, ils voient le tifo, mais il faut être dedans tout de suite, pas le temps d’admirer », rejoue-t-il à propos du match aller perdu 3-1 à Marseille, avant de raconter son choix estival : « J’ai eu beaucoup de contacts, mais j’espérais mieux, je jouais avec le feu. Je n’ai pas pris en compte la nouvelle donne économique avec le Covid. J’ai refusé Wolfsburg, la Fiorentina, à cause de l’aspect financier ou de la Coupe d’Europe. Ça m’a desservi, les semaines passaient et je n’avais plus que des clubs de seconde zone. L’AEK est arrivé avec le projet d’être le numéro 1 en Grèce, et je ne regrette pas mon choix. » Et un appel du pied à Didier Deschamps pour finir : « Je mets tout en œuvre pour porter ce maillot, tôt ou tard. »
Il part de loin, tout de même.
AL