Si d’aventure…
Mieux que les contes du griot : la parole du footeux ghanéen.
Depuis la qualification des Black stars au Mondial, l’UNICEF et l’école de foot d’Accra (dirigée et financée par le Feyenoord Rotterdam) se frottent les mains. Trois ans que les futurs Abédi Pelé apprennent, sur le bout des crampons, les règles du jeu qui les passionne. Trois printemps, que l’ONG, à travers une vaste campagne, tente d’inculquer les règles élémentaires d’une longue et belle vie sans Sida.
« Les sports populaires comme le football attirent facilement l’attention de personnes qui n’auraient peut-être pas été sensibilisées à la pandémie, autrement » , explique Caroline den Dulk, porte-parole de l’Unicef au Ghana. Les soixante stagiaires du club ghanéen diffusent la sainte parole un peu partout et le message semble entendu, appliqué et relayé. « C’est une manière de rendre service à la communauté » raconte le jeune Abukar. Ou Quand le football véhicule d’autres valeurs.
GD
