- Super liga Srbije
- J4
- Novi Pazar-Partizan (1-4)
Serbie : des supporters du Partizan expulsés par la police après des chants sur le génocide bosniaque
À peine revenus, aussitôt dégagés.
Alors que ce week-end marquait le retour des supporters dans les stades de Ligue 1, la Serbie a su se démarquer d’une bien mauvaise manière. Les Grobari, un groupe de supporters du Partizan Belgrade, ont été lourdés du stade du Novi Pazar où avait lieu le match entre les deux formations. La raison ? Des chants nationalistes faisant l’apogée d’un passé pas très glorieux : « Nož, žica, Srebrenica », comprenez « Le couteau, le barbelé, Srebrenica » pour glorifier le génocide qui a eu lieu en Bosnie-Herzégovine en juillet 1995. Le tout en rendant hommage à Ratko Mladic « le boucher des Balkans », condamné entre autres pour crime contre l’humanité.
Après une première interruption à la fin de la première période, l’arbitre Milos Milanovic a mis le match sur pause à la 57e minute. De longues discussions ont suivi dans les vestiaires, mais les joueurs de Novi Pazar ont refusé de reprendre la partie tant que la tribune n’était pas vidée. Leur vœu sera exaucé avec l’aide de la police. Presque 40 minutes après, et alors que le tableau d’affichage affichait 99 minutes, le jeu a repris et Belgrade a fini de gifler son adversaire (4-1).
En plus de cela, selon la presse serbe, certains Fossoyeurs – le surnom des ultras, ça vous brosse le portrait -, « ont tenté de régler leurs comptes avec le milieu de terrain israélien Bibras Natkho », qui avait pourtant ouvert le score pour le Partizan. Une hostilité qui n’a rien de nouveau. En juillet, le Partizan annonçait via un communiqué prendre ses distances avec ce groupe qui avait insulté le président serbe Aleksandar Vučić dans un chant.
Comme quoi le douzième homme, c’est parfois très surfait.
EG