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Sara Gunnarsdóttir raconte sa vie de maman joueuse
Une magnifique aventure.
Devenue maman d’un petit Ragnar le 16 novembre dernier, Sara Björk Gunnarsdóttir a fait son retour à la compétition avec l’OL ce samedi, face à Saint-Étienne. L’occasion de se confier sur son quotidien de maman, à côté du foot. « Quand j’étais enceinte, je me disais : « Peut-être que je ne veux plus jouer au fotball ? » Puis, lorsque je suis retournée au centre d’entraînement, je me suis dit : « Je suis tellement prête à reprendre », raconte-t-elle auprès de L’Équipe. Désormais, avant d’aller au lit, j’organise les affaires de Ragnar, je vérifie qu’il a mangé, qu’il dort bien. Ça demande de s’organiser et je ne suis pas du genre à avoir un agenda dans lequel j’écris tout. (Rires.) Mais je me mets dans ce « mummy mood ». Je prends du plaisir à être une footballeuse, à m’entraîner, à jouer puis à rentrer à la maison et être avec mon bébé. »
Une situation qui demande beaucoup d’organisation, d’autant que son compagnon, Árni Vilhjálmsson, joueur de Rodez, ne rentre qu’une fois par semaine. « Si je lui avais dit que c’était trop compliqué et que je ne pouvais pas faire cela seule, il aurait arrêté. Je veux qu’il vive son rêve et je fais la même chose. Ragnar va s’adapter à notre façon de vivre. Si nous pouvons y arriver, nous continuerons. Si ce n’est pas possible, nous aurons essayé, poursuit la capitaine de l’Islande. Quand je m’entraîne, Ragnar est avec une nounou. Quand j’ai terminé l’entraînement, je le ramène à la maison. C’est parfois dur. La nuit dernière, je n’ai dormi que trois heures alors qu’habituellement il dort bien. Je m’adapte et je me concentre sur les choses que je peux contrôler, notamment ma récupération. » De quoi servir de modèle ? « Je suis contente d’en parler, car je veux inspirer les femmes, qu’elles ne soient pas effrayées en se disant qu’en faisant une carrière, il n’est pas possible de fonder une famille », conclut-elle.
Impossible n’est pas islandais.
TB