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Sandro Rosell : « Si je n’avais pas été président du Barça, je ne serais pas allé en prison »
Accusé de vol et Rosell.
Mundo Deportivo a dévoilé, ce samedi, un extrait d’une interview exclusive de l’ancien président du FC Barcelone Sandro Rosell. Le dirigeant catalan revient notamment sur sa mise en détention provisoire pendant 21 mois, dans le cadre d’une affaire de blanchiment de commissions liées à la vente de droits de diffusion de la sélection brésilienne et d’un contrat commercial avec Nike.
S’il avait finalement été acquitté en avril 2019, faute de preuves, Rosell affirme que cette affaire a éclaté seulement parce qu’il était à la tête du club catalan. « Si je n’avais pas été président du Barça, je ne serais pas allé en prison. Je n’ai aucun doute à ce sujet », dénonce-t-il. Il poursuit, convaincu que ces actions judiciaires sont un complot contre sa présidence : « Je ne pense pas non plus que quelqu’un aurait enquêté sur mes affaires, m’aurait espionné ou aurait déclenché une poursuite fiscale. Avant que je ne devienne président, les contrôles fiscaux étaient inexistants. »
ENTREVISTA EXCLUSIVA MD Sandro Rosell: « Si no hubiera sido presidente del Barça no habría ido a la cárcel » @criscuberohttps://t.co/o5xH3B2PfK pic.twitter.com/hxMhHaEH11
— Mundo Deportivo ( #yomequedoencasa) (@mundodeportivo) April 18, 2020
Pour rappel, Rosell doit encore être jugé pour corruption et escroquerie dans l’affaire du transfert de Neymar en 2013, ainsi que pour fraude fiscale. C’est d’ailleurs sa mise en examen pour fraude fiscale qui l’avait poussé à démissionner du poste de président du Barça en 2014.
À l’image des Balkany en France, l’Espagne aussi a son affaire d’acharnement judiciaire à l’encontre d’honnêtes gens.
QC