Buts : Wadji (18e), Krasso (50e) et Cafaro (83e) pour les Verts // Pajot (17e), Bosseti (65e) pour les Annéciens.
Avalanche de buts splendides à Saint-Étienne.
Opposé à Annecy, invaincu en championnat depuis le mois d’octobre, Sainté s’est offert, ce samedi, un succès capital dans la course au maintien (3-2). Les Verts, dix-huitièmes, reviennent à un point de la première place non-relégable.
Dans un stade Geoffroy-Guichard de nouveau bruyant après une grève des encouragements, le début de match est intense et la cheville de Thomas Monconduit, écrasée par les crampons de Vincent Pajot, s’en souvient encore (2e). L’enthousiasme des Verts, très pressants dans les premières minutes, est vite douché par un ex. Au bout d’un jeu à trois initié par Demoncy et magnifié par une subtile remise de Testud, Vincent Pajot trouve la lucarne du but de Larsonneur (0-1, 17e). Mais les Stéphanois ne tergiversent pas. Sur l’engagement, Niels Nkounkou, arrivé d’Everton au mercato d’hiver, sert Wadji. L’attaquant profite d’un mauvais alignement de la défense haute-savoyarde pour se présenter seul face à Escales et égaliser (1-1, 18e). Après cette tempête, la rencontre baisse en intensité, et les Verts ne parviennent pas à exploiter les gros espaces laissés dans le dos de la défense d’Annecy.
En seconde période, les Verts qui attaquent au pied d’un kop des Magic Fans plein à craquer, vont à nouveau trouver la faille. Après un énième déboulé de Nounkou très dynamique sur son aile gauche, le ballon atterrit dans les pieds de Cafaro à l’opposé. L’ancien Rémois trouve Jean-Philippe Krasso qui, d’une tête piquée, redonne l’avantage à son équipe (2-1, 50e). Mais comme souvent cette saison, Saint-Étienne va se faire rejoindre au score. Quatre minutes après son entrée en jeu, Alexy Bosetti remet son équipe à égalité, d’un sublime lob depuis l’entrée de la surface de réparation (2-2, 65e). Un chef-d’œuvre qui ne suffira pas à Annecy, car à dix minutes du terme, Matthieu Cafaro fait chavirer le chaudron. Servi par Nkounkou, le milieu des Verts, qui rate dans un premier temps son contrôle, reprend de volée depuis l’angle de la surface le ballon, qui termine dans la lucarne opposée (3-2, 83e). Ce bijou lui vaudra quelques instants plus tard, au moment de son remplacement, une ovation bien méritée de Geoffroy Guichard.
Avec cette victoire, Saint-Étienne lance de la meilleure des manières une période de matchs décisifs pour le maintien (Dijon, Nîmes et Pau).
