- France
- Ligue 1
- Bordeaux
Sagnol n’en veut pas à Dupraz
Pascal Dupraz avait dégainé le premier, samedi dernier, après la victoire des Girondins face à l’ETG (0-1). Il accusait Willy Sagnol de beaucoup trop parler.
Ce vendredi, le technicien aquitain a de nouveau abordé la chose, répondant aux questions de journalistes locaux en attente de précisions. Et il a fait du Sagnol… « Je n’ai jamais eu de relations avec lui avant le match, et je n’en ai pas eu après non plus, donc pour moi, il n’y a pas de changement. Je ne lui en veux pas, expliquait le Bordelais. Quand vous êtes entraîneur, que vous jouez à domicile, que vous êtes dans une situation compliquée, que vous êtes menés au score, ben vous cherchez des solutions pour essayer de faire basculer le match dans l’autre sens. Certaines n’avaient pas changé la physionomie du match, alors peut-être s’est-il dit qu’en mettant un peu de tension sur le banc de touche, ça pouvait créer un électrochoc pour ses joueurs ; c’est un élément de coaching comme un autre… » , développait-il ensuite, avant de recentrer le débat sur le fond.
« Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans le domaine (de la prise de bec, ndlr), et je n’ai pas fait beaucoup de matchs sur un banc de touche de Ligue 1, mais c’est la première fois que ça m’arrive » , confiait-il, rapportant aussi ne pas faire plus attention que ça à la nouvelle mode du « scrutage de parole » à la télé.
« Est-ce que tout est retranscrit ? Est-ce que tout est important ?, questionnait-il. Ça fait le buzz, oui, mais j’ai beaucoup de mal avec ce mot… Quand on est les mains dans le cambouis, le buzz ne nous intéresse pas du tout ; ni entraîneurs, ni joueurs. (…) Si j’avais eu un comportement inadapté, je pense qu’on m’aurait mis en tribune… Ce qui n’a pas été le cas depuis le début de la saison, contrairement à d’autres. Peut-être que oui, je parle beaucoup, mais c’est parce que je sens aussi que mon groupe a besoin de ça, et que je vibre avec lui. Après, peut-être aussi que dans certains stades, l’entraîneur visiteur n’a pas le droit de parler ; mais ça, je ne savais pas. C’était la première fois que j’allais à Annecy… »
Sans oublier de lâcher un : « Il n’y a pas de guerre entre nous » censé clore le chapitre. Mais c’est mal connaître l’homologue savoyard…
LB, à Bordeaux.