- Espagne
Rubiales estime sa sanction disproportionnée
Une lettre en forme de victimisation.
L’ex-président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales a transmis ce lundi un document de dix-huit pages au Tribunal arbitral du sport, auquel Europa Press a eu accès. Dans ce document, il demande que sa suspension de trois ans de toute activité en lien avec le football, prononcée à la suite du baiser forcé infligé à Jenni Hermoso, soit réduite à trois ou six mois de suspension, voire à une amende ou un simple avertissement.
Selon lui, la sanction qui lui est imposée est « arbitraire », « disproportionnée », et il considère qu’il est victime d’un « lynchage » et d’une « théâtralisation bestiale ». Rubiales maintient par ailleurs sa version des faits, disant que le baiser était consenti et pense même que cette affaire a lieu « hors des limites du terrain et de la discipline sportive », remettant donc en cause la légitimité même de la FIFA à prononcer une sanction à son encontre.
Il effectue également une comparaison entre son cas et celui de la Catalogne en 2017, lorsque la région avait tenté de prendre son indépendance. Pour lui, il voit une « capricieuse coïncidence » entre le numéro de son dossier et l’article de la Constitution utilisé par le gouvernement en Catalogne en 2017 : le 155. Cet article établit qu’en cas de non-respect des obligations prévues par la Constitution, la Communauté autonome concernée peut perdre son autonomie au profit du gouvernement espagnol.
Donc Rubiales aussi, c’est la République.
CD