- C1
- Gr D
- Marseille-Sporting
Rúben Amorim : « Oui, nous pensons aussi à l’indice UEFA »
Une étoile montante au Vélodrome.
L’homme à qui l’Europe fait les yeux doux depuis plusieurs mois – il a d’ailleurs démenti les rumeurs l’envoyant à Wolverhampton aujourd’hui – était de passage au Vélodrome, à la veille du match OM-Sporting. Et l’entraîneur portugais n’a pas caché que l’indice UEFA était aussi un enjeu de la rencontre, alors que Benfica et le PSG s’affrontent également cette semaine : « Oui, nous pensons aussi à l’indice UEFA. Nous avons besoin de ces places, très importantes pour nous, notamment pour l’aspect financier. Nous n’avons pas les mêmes moyens que les clubs français, on doit développer des jeunes joueurs pour survivre au haut niveau. Comme la France, on surveille l’indice UEFA. Et puis vaincre fait partie de notre identité. »
Pour espérer combler l’écart, il faudra donc s’imposer à Marseille demain. Ce qui est évidemment l’objectif de Rúben Amorim, prudent toutefois : « Marseille a fait deux très bons matchs en Ligue des champions, notamment le résultat contre Francfort qui n’était pas mérité. Sans l’expulsion à Tottenham, ils auraient peut-être eu un autre résultat. Ça a été pareil pour nous en championnat. » Et les similitudes ne s’arrêtent pas là entre deux équipes qui déploient le même schéma tactique. Rúben Amorim note toutefois quelques nuances : « Nos latéraux jouent de la même façon, mais pas les milieux. Nous, on joue avec deux ailiers en faux pied. On fait du marquage en zone, l’OM du marquage individuel, c’est très différent. » Le jeune technicien portugais a conclu par un message pour Igor Tudor : « C’était un grand joueur et maintenant un grand entraîneur, mais malheureusement pour lui, j’espère qu’il ne gagnera pas demain. »
En revanche, aucun mot pour encourager Benfica explicitement.
AHD, au Vélodrome