- Autobiographie
- Wayne Rooney
Rooney et l’autoritaire Neville

Dans sa troisième autobiographie (!), My decade in the Premier League, Wayne Rooney parle, anecdotes à l’appui, de quelques anciens partenaires. Après Gascoigne, place à Gary Neville.
Plus austère : « Quand je viens à Carrington (le centre d’entraînement de MU, NDLR) pour la première fois, Gary Neville me donne un conseil : « Dans ce club, on se fout de tout ce que tu as accompli, on se fout des médailles que tu as gagnées, on ne t’autorise jamais à croire que tu l’as fait. » Ça n’aide pas de lire, juste avant mon arrivée, une interview où Gary dit détester les Scousers (les types de Liverpool, Rooney en est un, NDLR). C’est le joueur le plus passionné que j’ai jamais rencontré. Il est dur aussi, sur le terrain comme en dehors. »
Le plus diabolique des Red Devils est aussi dépeint comme un coach : « Une fois, je m’assois sur le banc à côté de lui. Il agit déjà comme un entraîneur. Il regarde comment notre match se déroule et étudie la tactique de l’adversaire. Puis, à 20 minutes de la fin, il envoie un jeune s’échauffer le long de la ligne de touche, sans que le coach le sache. Tu parles d’un culot. »
Pour terminer, il rend le personnage humain : « Moscou 2008. United bat Chelsea aux tirs au but et remporte la Champions League. On l’a fait. Tout devient flou, fou. Je cours vers le but avec Rio, Nani, Anderson, le staff… Les fans deviennent dingues, je deviens dingue, tout le monde perd les pédales. Ronaldo est allongé sur la pelouse en larmes. John Terry est allongé sur la pelouse en larmes. Je vois Gary Neville l’écraser sous l’averse, en costume, pour le consoler. Un super copain. »
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