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- Saint-Étienne-Auxerre (1-1, 4-5 TAB)
Roland Romeyer a eu peur qu’il y ait des morts après ASSE-AJ Auxerre
Ce lundi matin, c’était tournée de la PQR pour les présidents des clubs rhônalpins.
Comme Jean-Michel Aulas, Roland Romeyer a lui aussi accordé un long entretien au Progrès ce lundi matin. À travers cette interview, le dirigeant de l’AS Saint-Étienne s’est épanché sur la soirée du 29 mai dernier, celle qui a vu l’ASSE tomber en Ligue 2 au terme du barrage face à l’AJ Auxerre. « La soirée du 29 mai est la plus sombre que j’ai vécue à Geoffroy-Guichard depuis que je suis co-actionnaire de l’ASSE. La traumatisme a été énorme, confie Roland Romeyer. Cela a été une grande souffrance personnelle, étant moi-même supporter depuis 1957. Je suis malheureux pour le club, les salariés et les supporters. »
Roland Romeyer revient sur le soir du 29 mai : « J’ai vraiment eu peur que des comportements irresponsables n’entraînent la mort et que la pelouse de Geoffroy-Guichard ne soit, à jamais, tachée de sang. » https://t.co/NthdBugr4N pic.twitter.com/AnlaZB9dKT
— Le Progrès – ASSE (@leprogres_asse) July 11, 2022
Ce soir-là, rien ne s’est passé comme prévu, du moins ce qu’avait imaginé l’actionnaire stéphanois. « Je pensais vraiment qu’on allait se sauver en barrages. Lors du match retour contre Auxerre, je ne trouve pas que les joueurs ont livré une rencontre pour la survie du club. Il a manqué de l’envie, de l’investissement », lâche le coprésident du club forézien. De cette défaite auraient d’ailleurs pu découler des événements beaucoup plus graves que ne l’ont été les incidents d’après-match : « J’ai vraiment eu peur que des comportements irresponsables n’entraînent la mort et que la pelouse de Geoffroy-Guichard ne soit, à jamais, tachée de sang », appréhendait celui qui est dans l’organigramme stéphanois depuis près de vingt ans désormais.
Aussi, Romeyer a eu un mot à propos de la vente du club. En passe de le racheter, David Blitzer n’a finalement pas formulé d’offre – dans les délais impartis – après avoir eu accès à la data room. Mais le coprésident de l’ASSE campe sur sa position : « Ma volonté de céder le club est ferme et irrévocable », a-t-il promis.
Pourtant, difficile de trouver plus emballé qu’un Blitzer.
CB