- En kiosque le 4 avril
Rayan Cherki : « À chaque fin de saison, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais »
Rayan Cherki sur le divan.
En couverture du numéro 215 de So Foot, en kiosque ce jeudi, l’attaquant de l’OL se livre dans un entretien fleuve de dix pages. Il se confie sur de nombreux sujets et revient notamment sur la charge mentale qu’implique d’être un footballeur professionnel. « On ne se rend pas compte… Après les matchs, les joueurs ne peuvent pas dormir », explique-t-il. Une pression qui le pousse à craquer chaque année : « À chaque fin de saison, c’était pareil, hormis la dernière à cause de l’Euro Espoirs : je rentrais chez moi, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais. Parce qu’il fallait que toute la pression et la charge émotionnelle de l’année s’en aillent. »
Cherki l’illustre avec le passage des catégories jeunes au groupe pro, qu’il décrit comme une véritable étape et un changement radical. « Quand tu passes du monde des Bisounours à celui des professionnels, tu prends une sacrée claque par rapport à ça. Et on ne peut pas te préparer à ça », confie-t-il. Pour essayer d’évacuer la pression, le Lyonnais écrit dans un carnet tout ce qui lui « passe par l’esprit ». « Je mets de la musique. Je m’assois ici (en bout de table), sur ma chaise sur laquelle personne d’autre n’a le droit de s’asseoir. Je prends mon encre, mes plumes, puis j’écris tranquille, ça me détend. »
La vie d’artiste.
SF