Raphaël Varane dénonce les dérives du football moderne

Ne partons pas fâchés, Raphaël.

Dans un long entretien accordé à L’Équipe ce mercredi, le néoretraité Raphaël Varane prend le temps de revenir longuement sur une carrière couronnée de succès. Outre les raisons physiques qui l’ont poussé à dire stop, le natif de Lille propose également une réflexion sur l’avenir du football moderne, qu’il estime aujourd’hui « en surrégime ». Si « beaucoup de choses sont à améliorer », Varane dénonce notamment « les magouilles et conflits d’intérêts omniprésents dans un système bâti pour que le joueur ne pense pas ».

Voici la une du journal L'Équipe du mercredi 16 octobre 2024 : https://t.co/WNx2V4s0dD pic.twitter.com/rGy7Ce9Nk1

— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 15, 2024

Varane, qui souhaite aider à penser le football autrement, tente d’alerter sur la surcharge des calendriers (« la machine va péter »), les commotions ou la santé mentale des joueurs. S’il dénonce vivement les dérives d’une industrie très particulière dans laquelle le joueur n’a pas son mot à dire, il alerte également sur l’évolution du jeu en lui-même : « Il y a beaucoup moins de créativité, moins de génies sur le terrain. Tout est robotisé, Il y a beaucoup moins de liberté. » Selon lui, son ancien mentor au Real Madrid Carlo Ancelotti serait même l’un des derniers entraîneurs actuels à laisser de la liberté à ses joueurs.

L’ambassadeur du football qu’on aime.