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- Tunisie-France (1-0)
Randal Kolo Muani après Tunisie-France : « C’était compliqué pour tout le monde »
Même si sa première Marseillaise en Coupe du monde dans la peau d’un titulaire restera « un moment très émouvant », Randal Kolo Muani aurait pu rêver d’un meilleur scénario pour ce baptême.
Après le nul la défaite des Bleus contre la Tunisie (1-0) pour leur troisième match de poule du Mondial, l’ancien Nantais s’est présenté à la presse et a livré son ressenti. « Je ne dirais pas que la dynamique est coupée, parce que le coach a fait tourner et a permis à tout le monde de gratter, pour que l’on reste éveillé et qu’on puisse aider nos copains à n’importe quel moment, a-t-il commencé. C’était une bonne expérience, on sait à quoi s’attendre, il faut juste être concentré et prêt. C’était un peu compliqué pour tout le monde, c’était une première. Je n’ai pas touché beaucoup de ballon, j’ai essayé de faire de mon mieux, pourtant j’étais concentré. Les Tunisiens avaient envie. On a essayé de faire de notre mieux, on ne pointe personne du doigt, on est un groupe. C’est comme ça qu’on va avancer. »
Questionné sur le positionnement des Bleus ce mercredi soir (plusieurs n’étaient pas à leur poste habituel), RKM n’a pu que confirmer ce que l’on a vu pendant 90 minutes : « C’est vrai que ce soir, ça manquait un peu d’ailiers, Mattéo a joué dans le couloir, Cama non plus n’a pas joué à son poste… Mais c’est bien pour nous, on prend un peu d’expérience, parce qu’à tout moment, le coach peut avoir besoin de nous, il faut se tenir prêt. On a besoin de jouer, de connaître des sensations. C’est le haut niveau, on ne peut pas lancer quelqu’un en demi-finales et le faire jouer quinze-vingt minutes. »
Avant de conclure : « Le coach était très content de notre qualification et qu’on soit restés premiers, on a fait le job. Même s’il était un peu dégoûté qu’on finisse mal, c’est un peu compréhensible. On a tous cet arrière-goût. À la pause, il nous a dit de nous lâcher, d’arrêter de paniquer, de mettre nos partenaires dans de bonnes dispositions parce qu’on faisait des touches de balle en trop, on ratait nos passes, ça manquait d’envie et de concentration. C’était global. »
Reverra-t-on le meilleur passeur de Bundesliga dans cette Coupe du monde ?
JB, avec MB à l'Education City Stadium