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Rami affirme avoir fait un burn-out après le Mondial
Si la dépression est un phénomène répandu chez les footballeurs pros, les cas de burn-out restent peu médiatisés.
Et c’est justement de cet « épuisement professionnel » qu’Adil Rami a été victime, selon lui, après le Mondial. « J’ai eu un burn-out » , a juré le champion du monde hier dans une interview accordée au Canal Football Club.
Si à l’OM, on évoque plutôt une décompression ou dispersion post-Mondial, l’ancien Lillois assure avoir eu des symptômes révélateurs. « J’étais aigri avec mon entourage, avec les gens qui étaient autour de moi. Même l’odeur de la pelouse, je ne la ressentais plus. Je n’avais même plus envie de taper les attaquants. »
Le défenseur central, qui n’a pas disputé une seule minute avec les Bleus en Russie, réalise une saison bien en deçà de son niveau à Marseille. Une conséquence de sa faillite sur le plan psychologique ( « mon mental a lâché, je n’ai pas eu assez de vacances, pas eu le temps de me vider la tête » ) et physique (il n’a pas encore joué un seul match en 2019 à cause de blessures).
Seule éclaircie dans un ciel sombre : l’homme à la moustache porte-bonheur a estimé que sa période noire est derrière lui. « C’est bizarre, mais je suis content d’avoir été aussi longtemps de côté, parce que j’ai enfin faim. »
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