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Quentin Merlin raconte ce que signer à Marseille a changé pour lui

Franchir un cap, définition.
Un an après son arrivée à l’Olympique de Marseille, Quentin Merlin a vécu de nombreuses péripéties, entre la fin de saison dernière très compliquée, les changements d’entraîneur, et la campagne actuelle, nettement plus prometteuse. « Tout ça m’a permis d’évoluer humainement et en tant que footballeur, confie-t-il dans un long entretien accordé à L’Équipe. De l’extérieur, tu ne te rends pas compte de tout ce qu’il y a autour de l’OM, il faut s’adapter et être le plus régulier possible. Après, je joue avec Pierre-Emile (Höjbjerg), j’ai joué avec “Auba” (Pierre-Emerick Aubameyang). Jamais de ma vie, je n’aurais pensé être le coéquipier d’“Auba”. Quand j’étais à Nantes, je le regardais à la télé, c’était impressionnant. Et là, à 35 ans, c’est une gazelle. »
« Partir [de Nantes] était important »
Un choix de quitter son club formateur du FC Nantes qu’il juge primordial dans l’évolution de sa carrière. « Partir était important, j’avais besoin de sortir de ma zone de confort. À Nantes, j’avais ma famille à côté. Dès que j’avais un souci, “papa, maman…” Ici, je suis tout seul avec ma copine. Tu fais des choses que tu te pensais incapable de faire, affirme-t-il encore à propos de sa progression depuis son arrivée sur la Canebière. À Nantes, j’étais le chouchou de la Beaujoire, les attentes du club étaient moins élevées. Quand tu jouais contre Marseille, Paris, Monaco, tu espérais un nul. Un point, et on faisait un cri de guerre. Ici, tu fais un nul, il n’y a pas de cri de guerre, tu baisses la tête… »
Rendez-vous dès ce dimanche soir pour un cri de guerre après l’Olympico ?
TB