- So Foot #192
- Portrait de Renaud Ripart
Quand Ripart était « rattrapé par sa femme » lors de ses adieux aux supporters nîmois
« À la base, moi, j’étais juste venu faire une pétanque… » Quand il pénètre dans les Jardins de la Fontaine, le parc public de Nîmes, ce dimanche 18 juillet 2021, trois jours après sa signature officielle à l’ESTAC, Renaud Ripart découvre une immense voile à son effigie au son des « Ripart ! Ripart ! » scandés par quelques centaines de membres du groupe ultra Gladiators Nîmes 1991.
En découvrant la surprise, il laisse couler quelques larmes… « J’ai pris une claque dans la gueule, glisse trois mois plus tard le joueur de 28 ans, qui aura passé une décennie en pro chez les Crocos. Je ne savais pas trop où me mettre, mais j’ai essayé de profiter au maximum du moment. Ce genre d’hommage, cela n’arrive ni tous les jours, ni à tout le monde. »
Après avoir saisi la cape du torero pour mimer la célébration qui le caractérise devant l’assistance, Ripart aurait pu prendre quelques photos et rentrer à la maison, mais il a choisi de prolonger la soirée dans le local des ultras.
« Ce soir-là, on a bu des coups comme si nous étions avec un pote, se souvient Dimitri, alias « Polak », leader des Gladiators. C’est un gars normal qui prend le temps de discuter. Il aurait bien passé toute la soirée avec nous, mais à un moment, il a été rattrapé par sa femme, parce qu’il fallait repartir à Troyes le lendemain. »
Foot, parties de coinche et tauromachie : le portrait de Renaud Ripart est à retrouver dans le numéro 192 de SO FOOT, actuellement en kiosque
AC et FL