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Quand Pato logeait dans un hôtel de passes pour passer une détection
Quand Pato n’était qu’un caneton…
Pour beaucoup, la carrière d’Alexandre Pato reste un gâchis au vu de son potentiel trop peu révélé, tant avec l’Internacional qu’avec l’AC Milan. Mais pourquoi diable l’actuel attaquant d’Orlando City n’est-il pas devenu le successeur de R9 ? Qu’importe, lui se contente juste d’être heureux aujourd’hui, comme il le raconte à The Players Tribune.
« I was unstoppable when I was living in the present. But my head got stuck in the future. » What really happened to @Pato? Allow him to tell his truth.https://t.co/tJe2dTK2ST
— The Players’ Tribune (@PlayersTribune) May 31, 2022
Le Brésilien revient sur des anecdotes de sa jeunesse qui le marquent encore aujourd’hui. Comme son arrivée plutôt folklorique à l’Internacional : « On arrive, et mon père se rend compte qu’il ne peut pas se payer un hôtel correct. Que fait-il ? Il nous paye une chambre dans un hôtel de passes et dit :« Fiston, c’est le seul endroit qu’on peut se permettre. »J’étais trop jeune pour comprendre. Je crois que notre chambre avait un petit lit, c’est tout. L’hôtel était en face du Beira-Rio, donc les gens faisaient l’amour en regardant le stade de l’Inter. »
Autre souvenir mémorable de son enfance, une tumeur au bras qu’on lui découvre tardivement. Le médecin ne lui laisse que 24 heures avant une amputation. Mais sa famille n’a pas assez d’argent pour payer l’opération. Son père tente alors le tout pour le tout : « Il avait l’habitude de filmer mes matchs. Il a donc apporté les cassettes à l’hôpital, prié le ciel, est entré dans le bureau du médecin et a passé des images où ce gamin souriant courait sur un terrain de futsal. Mon père a dit : « Doc, c’est mon fils. Je ne sais pas comment payer pour ça, mais je ne veux pas qu’il arrête de jouer. » Ensuite, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Peut-être que le médecin a pensé que j’étais bon. Il a dit : « Ne vous inquiétez pas, je prendrai l’opération à mes frais. » » Opération à la suite de laquelle il a dû faire des injections très régulièrement pour pouvoir rejouer. « Une fois, mon bras était devenu vert ! », rejoue le miraculé.
À défaut, il est devenu le nouveau Hulk.
LB