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Quand Gillot tue le mythe
Qui a dit que Francis Gillot avait l’air dépressif ? Qui a dit que le jeu qu’il prône sentait le suicide ? Qui a dit que ce type n’aimait pas la vie ? Un peu tout le monde, en fait. Erreur. J-Lo, pince sans rire lunatique, est tout le contraire. Et il l’affirme. Tant pis pour le mythe.
« On m’en veut avec la lassitude, mais je ne le suis pas (sic)! Ça fait dix ans que je suis là-dedans, je suis professionnel et il m’en faudrait plus, a d’abord indiqué le coach bordelais, en conf’ de presse, jeudi. Je ne suis pas au bord de la dépression, ni dépressif, comme certains le disent… ne vous inquiétez pas, a-t-il poursuivi. Je ne vais pas être interné pendant les vacances… D’autres, qui disent ça, vont se faire soigner avant moi… Aucun problème pour moi ! »
Placé direct comme un corner de Sertic, le technicien a continué. « J’ai peut-être une tronche qui fait peur, mais, bon… Il y en certains qui ont des têtes de cons, et c’est pas pour ça qu’ils le sont, hein ! C’est ma réponse. Je ne veux pas juger les gens sur leur apparence, donc ne le faîtes pas non plus, a-t-il prévenu. J’ai un air triste comme ça, mais avec les gens que j’aime bien, je rigole beaucoup. Avec ceux que je n’aime pas, je ne rigole pas… »
Et bizarrement, quand il nous a dit ça, il ne rigolait pas…
LB, à Bordeaux.