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Quand Dani Carvajal invitait le leader d’un parti d’extrême droite dans sa loge
Un défenseur très à droite sur le terrain comme en dehors.
Sacré champion d’Europe avec la Roja, Dani Carvajal n’a plus rien à prouver dans sa carrière tant son palmarès parle pour lui. Adulé par ses pairs, le latéral du Real Madrid est souvent détesté par ses adversaires pour son comportement sur le terrain… mais aussi pour ses idées politiques. Dans le numéro bilan de l’Euro 2024, So Foot s’est intéressé à ce proche de l’extrême droite espagnole qui ne s’en cache presque pas depuis son retour dans son club formateur en 2013, après une saison en prêt au Bayer Leverkusen. « Carvajal s’inscrit dans cette Espagne d’avant qui voit arriver l’Espagne d’après avec fatalisme, mais acceptation obligatoire », analyse ainsi Ramón Espinar, député du parti de gauche Podemos et supporter merengue.
Lorsqu’il ne prend pas des photos avec le groupe de supporters néonazis des Ultras Sur, Dani Carvajal renvoie dos à dos Jennifer Hermoso et Luis Rubiales dans le scandale de l’agression sexuelle ou invite le leader de Vox, parti d’extrême droite, dans sa loge du Santiago-Bernabéu. Des actes qui font tache au sein du club multiple vainqueur de Ligue des champions. « En interne, c’est quelque chose qui est mal passé. Autant on lui a pardonné l’épisode avec les Ultras Sur, autant là, il s’agissait de politique nationale, assure l’homme politique de 38 ans. Les dirigeants du club sont clairs à ce sujet : personne ne fera du Real Madrid une nouvelle Lazio. Depuis une décennie, Florentino Pérez tente comme il peut d’effacer les relents d’un franquisme omniprésent dans la mémoire collective. »
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LL