Puel : « Je dois être l’acteur du devenir d’un club »

Claude le bâtisseur.

Entraîneur de l’AS Saint-Étienne depuis bientôt un mois, Claude Puel a choisi le Forez et un club en difficulté pour son retour aux affaires, sept mois après son départ de Leicester. Un contexte qui, il l’admet dans une longue interview à L’Équipe, a favorisé sa venue.

« Quand j’ai quitté Leicester (en février), dans ma tête, c’était pour repartir sur un projet à l’étranger. Ça a failli se faire en Espagne et j’ai refusé beaucoup de choses. Là, ça faisait des mois que j’étais tranquille, je m’étais ressourcé. J’étais prêt à accepter des projets comme celui de Saint-Étienne, admet-il. Mais pas en juin. Parce que, par rapport à ce que je ressentais de l’extérieur, les gens n’auraient pas été à l’écoute. Dans leur tête, après la quatrième place, il fallait terminer troisième. Je ne sentais pas la capacité de l’équipe à performer à ce point. Mon message n’aurait pas porté. »

« Si je suis carriériste, je ne viens pas, car il y a des choses à faire dont je ne vais pas pouvoir bénéficier à court terme pour « performer », poursuit Puel. Ce qu’on peut mettre en place et développer pour atteindre le très haut niveau, tout en obtenant des résultats, m’intéresse. Le challenge est là.(…)J’ai horreur de subir les choses. Je dois être l’acteur du devenir d’un club. En être l’initiateur. Sinon, ça ne va pas. »

C’est beau, la charité en 2019.