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PSG : Létang impliqué dans une bagarre
Selon L’Union de Reims, le directeur sportif adjoint du PSG Olivier Létang aurait été à l’origine d’une bagarre le week-end dernier, alors qu’il assistait à un tournoi de jeunes U11 dans la Marne, où jouait un ami de son fils.
Khalid Rhattat, l’arbitre assistant, au cœur de l’affaire, a expliqué que le dirigeant parisien, qu’il n’a pas reconnu d’emblée et a pris pour un mauvais père de famille, avait enchaîné les propos sarcastiques durant la rencontre et les critiques sur son arbitrage : « Ce père de famille me disait : « Ah ! Elle est nerveuse en plus… » Ou encore : « Oh ! Elle est mignonne… » J’avais le sentiment que toute cette ironie était destinée à me faire perdre mon sang-froid. »
Après le coup de sifflet final, l’arbitre assistant, qui lui a proposé de prendre sa place à trois reprises, se dirige vers Olivier Létang pour s’expliquer. Malheureusement pour lui, une personne serait intervenue : « J’ai cru qu’il allait s’interposer en se mettant entre nous, mais il m’a directement mis un coup de tête dans le nez. Une veine a éclaté et il y avait du sang partout. »
Avec son nez en compote, l’arbitre bénévole s’est ensuite renseigné sur internet après la bagarre : « Quand j’ai appris le nom du père de famille qui avait tenu les propos, je n’en ai pas cru mes oreilles. Et quand j’ai vu sa photo s’afficher sur internet sous le titre de directeur sportif adjoint du PSG, j’étais abasourdi. (…) J’ai été humilié devant lui. Je ne veux pas gagner d’argent avec cette histoire. Je ne cherche qu’une chose : retrouver mon honneur qui a été bafoué. »
Invité par le journal rémois à réagir à cette affaire, Olivier Létang, qui s’est éclipsé discrètement après l’incident, dément fermement : « Je n’ai jamais dit ça. Ça n’a aucun sens de prétendre que j’ai pu tenir des propos grossiers, injurieux ou tendancieux. Les gens qui me connaissent savent que je n’ai rien à voir avec ce type de comportement. Je n’ai pas vu l’échange, car ça a dégoupillé rapidement. J’ai été moi-même choqué par ce qui s’est passé. Les plateaux des petits ne doivent être que plaisir. Je combats depuis toujours les attitudes violentes et a fortiori quand il y a des petits, car on se doit d’être des modèles pour eux. »
Avant d’expliquer, la voix amère et embarrassée : « J’ai simplement dit qu’il y avait hors-jeu. »
CG