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Pruzzo se raconte
Un Scudetto, trois Coupes d’Italie, trois titres de meilleur buteur de Serie A : grand attaquant de la Roma, Roberto Pruzzo a marqué son époque.
Du haut de ses 106 buts en Serie A, l’attaquant a pris sa retraite en 1989, après une dernière expérience à la Fiorentina. Il a bien tenté une carrière d’entraîneur, mais a vite renoncé après des expériences peu concluantes à Alessandria ou Palerme.
Aujourd’hui, Pruzzo se livre. Dans un bouquin intitulé sobrement Bomber, il lâche de sacrées confessions sur sa propre personne. Et ce n’est pas toujours très drôle. À commencer par sa passion pour le foot. « En réalité, je n’ai jamais aimé le football. J’ai dû me passionner pour ce sport par obligation » , raconte-t-il.
Grand artificier du Scudetto 1986, le deuxième de l’histoire de l’AS Roma, Pruzzo revient sur cette période où le club giallorosso a gagné, mais a aussi beaucoup perdu. « Que me reste-t-il de ma carrière d’avant-centre ? Les buts ratés et les défaites. Les victoires, j’en ai peu profité, parce qu’elles se sont vite envolées. Les défaites, elles, sont restées. Et je les combats encore. La relégation en Serie B du Genoa à cause d’un penalty que j’ai manqué et la finale de Coupe des champions perdue contre Liverpool viennent encore me rendre visite, de temps en temps » , détaille-t-il.
Enfin, Pruzzo raconte des choses assez mystiques sur ses états d’âme. De quoi, peut-être, se faire suivre par un psy. « Mes amis sont ceux qui réussissent à me faire retrouver le sourire et à chasser l’homme noir qui, de temps à autre, vient me voir. Ce sont ces mêmes amis qui réussissent à me faire penser qu’au fond, il est peut-être mieux d’attendre encore un peu. »
Pruzzo ou la joie de vivre.
EM