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Prandelli a démissionné à cause de Zaza
Cesare Prandelli est un homme de parole. Alors, lorsque les dirigeants de Valence n’ont pas tenu la leur, l’entraîneur italien a préféré claquer la porte. Si la nouvelle de sa démission a pu surprendre, le principal intéressé a donné une conférence de presse pour expliquer la raison de son départ : « Les dirigeants m’avaient expliqué qu’en janvier, on pourrait renforcer l’équipe. J’ai été à Singapour avec Peter Lim, nous avons parlé d’un nom en particulier, Simone Zaza, et nous avons concentré nos efforts sur lui. C’était important qu’il soit là le 27. Le 27, le joueur n’était pas là. J’ai demandé des explications lors d’un appel vidéo avec le président. Il m’a dit que le projet initial de recruter quatre joueurs est passé à un renfort. Je devais choisir soit un attaquant soit un milieu et donner ma réponse dans les vingt-quatre heures. »
Si Cesare Prandelli a dépassé légèrement le délai demandé, il a fini par rappeler son président, mais pour lui dire qu’il partait. L’ancien sélectionneur de l’Italie avoue qu’il gardera un bon souvenir des supporters, mais pas de ses dirigeants : « Je ne voulais pas continuer comme cela, j’ai préféré renoncer à une somme importante d’argent et partir la tête haute en sachant que j’ai fait tout mon possible. J’ai essayé dès le début de changer certaines choses. Ce club est géré par des gens attachés aux chiffres. Mais le football va plus loin que les maths. Il faut de la passion et des sentiments. »
Dix-septième, Valence a surtout besoin de points.
SO