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Poyet : « Il faut être à moitié fou pour vouloir entraîner »
Un métier de taré.
C’est en substance la façon dont Gustavo Poyet perçoit la profession d’entraîneur.
À la tête du Betis Séville depuis cet été, l’ancien international uruguayen n’est jamais avare en bons mots quand il s’agit de parler du métier de coach : « C’est un métier où il faut être différent, un peu spécial, pour ne pas dire à moitié fou. J’ai parlé à beaucoup de gens et surtout à des anciens coéquipiers comme Roberto Di Matteo, Dan Petrescu et Gianfranco Zola et ils m’ont dit : « N’entraîne pas ! Pourquoi tu t’infligerais ça ? Va à la plage, joue au golf ! »Ce n’est pas un métier facile. Vraiment pas. Un joueur s’entraîne toute la semaine pour être au maximum pour le match et ensuite c’est fini. Alors que l’entraîneur ne peut jamais respirer. Il n’y pas de période de repos… La chose sensée serait d’arrêter ? Complètement, vraiment. Mais je ne peux pas, c’est plus fort que moi. J’aime trop ça. »
Gustavo Poyet, un homme qui aime souffrir.
AC