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Pourquoi Antonio Rüdiger a-t-il failli quitter l’équipe d’Allemagne ?
Le doigt là où ça fait mal.
Julian Nagelsmann a choisi de se passer de lui pour affronter la Hongrie, puis les Pays-Bas et lui permettre de reprendre son souffle, mais Antonio Rüdiger n’est pas près de disparaître des tablettes de la Nationalmannschaft. Une situation qui n’était pourtant pas aussi claire il y a encore quelques mois, comme le révèle le quotidien Bild. En mars 2024, le défenseur du Real Madrid avait provoqué une controverse malgré lui en s’affichant sur Instagram, pendant le mois de ramadan, un doigt pointé vers le ciel. Le geste – aussi connu sous le nom de doigt tawhid, qui symbolise l’unicité de Dieu – avait fait couler beaucoup d’encre, en premier lieu chez l’ancien rédacteur en chef du Bild (ça ne s’invente pas) Julian Reichelt, lequel avait alors déclaré que « l’islamisme est dans le XI de départ » de l’Allemagne qui affrontait la France (le 24 mars) ; et d’ajouter que « ce geste a complètement été récupéré par les terroristes au cours des deux dernières décennies. Il est incontestablement devenu le geste de Daesh et des meurtriers islamistes du monde entier. »
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Selon les informations du tabloïd, la fédération allemande (DFB) s’est alors fortement inquiétée que la polémique ne provoque le départ de Rüdiger, très affecté, de la sélection. Pour éteindre l’incendie, la DFB l’a accompagné pour attaquer Julian Reichelt en justice, et Tonia depuis récupéré le brassard de vice-capitaine de la NM, afin de confirmer son rôle dans l’effectif. « Pendant l’Euro, où il a été accueilli par une standing ovation, on a vu l’importance qu’il a, Toni », illustre le directeur sportif de la fédération Rudi Völler. « Bien sûr, Toni polarisera toujours de par son attitude. Mais il est comme il est. Nous ne voulons pas le changer. Julian aime ça, moi aussi. »
Ouf, après les départs de Neuer, Müller et Gündoğan, les petits jeunes ont encore un roc auquel s’accrocher.
JD