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Pour Sara Gunnarsdottir, le « fighting spirit » est inhérent aux Islandaises
La guerrière.
À quelques heures du choc entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique lyonnais, qui rythme chaque saison la course au titre en D1, Sara Gunnarsdottir, la milieu de terrain rhodanienne, est revenue sur son enfance en Islande, son pays natal. Une période où elle s’est forgée une personnalité de combattante. « On a l’habitude de travailler dur, et ce, quelles que soient les conditions climatiques, raconte à 20 minutes l’internationale islandaise, arrivée cet été à Lyon. Concernant le football, je m’entraînais tout le temps dehors durant mon enfance. Quand ta seule possibilité pour jouer, c’est d’aller affronter un vent soufflant à plus de 100 km/h, la neige et la pluie, ça te rend forcément plus forte, plus résistante. »
Celle qui a grandi en regardant la Premier League à la télévision avant de quitter ses terres à 20 ans aurait pu tout arrêter à l’âge de 15 ans, après deux graves blessures et les mauvais conseils d’un médecin. « Il m’a dit :« Je ne pense pas que tu puisses rejouer au football un jour, mais peut-être que tu pourrais être hôtesse de l’air. » » C’était compter sans son esprit combatif, le fighting spirit, qu’elle définit comme un trait de caractère inhérent aux habitants de la petite nation nordique. « Le fighting spirit est toujours dans la mentalité d’une joueuse islandaise. On doit tout faire pour prouver qu’on a le niveau international, car notre sélection est toujours présentée comme la petite équipe. »
Vendredi soir au Parc des Princes, Sara Gunnardottir ne fera plus partie de la petite équipe. Mais elle aura toujours besoin de son fighting spirit pour mater de coriaces Parisiennes.
TB