- Italie
- Hellas Vérone
Polémique entre Vérone et la Salernitana
Même en plein mois de juillet, il est toujours bon de lancer une petite polémique.
L’entraîneur du Hellas Verona, Andrea Mandorlini, y est parvenu en l’espace d’une minute. Son club vient d’obtenir la promotion en Serie B. Du coup, pour le début de la nouvelle saison, le club avait invité les tifosi à la présentation officielle des joueurs.
Mandorlini a alors pris la parole devant le virage des supporters du Hellas et a lancé un petit message aux joueurs de la Salernitana, ses adversaires en finale des plays-off il y a quelques semaines. « Merci à tous. Je voulais dire une chose. Je pense qu’il est juste de rendre hommage ce soir à des adversaires qui ont été si honnêtes, si sportifs et aussi sympathiques » . Tout le monde s’est alors mis à rire. Surtout qu’entre temps, la Salernitana, équipe du Sud de l’Italie, a été exclue du championnat de Lega Pro pour des raisons financières.
Mais l’entraîneur ne s’arrête pas là. Alors que la Curva se met à entonner un « Salerno Salerno vaffanculo » qui n’a pas besoin de traduction, lui reprend le micro et interrompt le chant : « Attendez, attendez. Tous avec moi, chantez : « Je t’aime, bouseux du sud, je t’aime » » . Et tout le virage de reprendre en chœur, le tout sous l’œil amusé du maire de la ville, Flavio Tosi.
Cette attaque gratuite et ouvertement raciste envers les habitants du Sud a fait exploser la polémique, surtout du côté de Salerne. Mandorlini a dû se justifier. « C’était juste collégial, amical, sans aucune référence raciste ou volonté de blesser. C’est aussi une référence à une chanson de Skiantos, qui s’appelle « Italien, bouseux que j’aime » . D’ailleurs, quand certains tifosi ont entonné des chants offensifs, je les ai fait taire » a-t-il assuré.
Encore une très belle histoire.
La vidéo :
EM