- Italie
- Disparition
Pluie d’hommages après le décès du légendaire Luigi Riva
Le football italien rend hommage à l’une de ses légendes.
La mort de Luigi Riva a amené un nuage gris sur le ciel italien depuis ce lundi soir. Les Transalpins se sont empressés de partager des messages de compassion et de remerciement en hommage à la légende de la Nazionale, décédée ce lundi à 79 ans. Federico Dimarco, vainqueur de la Supercoupe d’Italie ce lundi soir, a dédié ce triomphe à ses supporters, mais surtout à celui qui a remporté l’Euro 1968 avec l’Italie : « Cette Supercoupe est pour vous, les Interistes ! Mais je le dédie aussi à la grandeur de Gigi Riva qui, pour nous, Italiens, représente quelque chose de légendaire. » Fabio Cannavaro, Ballon d’or 2006, a lui aussi rendu un vibrant hommage à « Gigi » Riva : « Je lui disais toujours qu’il était le mythe des mythes. Il nous a transmis beaucoup de valeurs. Beaucoup de gens s’en souviendront certainement parce que, au-delà du footballeur, il était une personne spéciale. »
Da oggi siamo tutti più soli.
Con le radici strappate.
Come se ne fosse andato anche un pezzo di noi stessi.
Come se ci fossimo destati da un sogno lungo, intenso, meraviglioso.
Dal quale non avremmo mai voluto svegliarci. pic.twitter.com/RrIVAtNmMx
— Cagliari Calcio (@CagliariCalcio) January 22, 2024
Tour à tour, tant d’autres personnalités ont exprimé leur tristesse après le décès de celui qui était surnommé Rombo di Tuono. « Symbole de notre Sardaigne. Il nous a choisis. Nous l’avons admiré, aimé, respiré. Nous continuerons à le faire : pour toujours, de génération en génération », signé Gianfranco Zola, également sarde. Marco Tardelli dévoile ses souvenirs qui le lient à l’homme, qui a fièrement représenté les couleurs des Rossoblù durant 14 années (1963-1978) : « Seul, devant le miroir de ma chambre, j’imaginais que j’étais dans le tunnel qui mène au terrain. J’ai chuchoté les noms de mon équipe idéale, comme le fait le speaker au stade. Parmi ceux-ci, avec respect, je prononçais le vôtre : Riva. Vous avez toujours été mon mythe, en tant que footballeur et en tant qu’homme. » Avant que le président de la FIFA, l’Helvético-Italien Gianni Infantino, ne dresse lui aussi son hommage : « Maintenant, le ciel tremble aussi. Il nous a laissé Rombo di Tuono, le meilleur marqueur de l’histoire de l’équipe nationale italienne. Un champion intemporel. C’était un homme dur, mais un homme bon. Ses valeurs inébranlables ont été un exemple pour des générations de footballeurs, en particulier pour ceux qui ont remporté la Coupe du monde en 2006, qu’il a accompagnés dans son rôle de cadre. À partir d’aujourd’hui, l’histoire du football est un puzzle auquel il manque l’une de ses meilleures pièces. Bon voyage, mon cher Gigi. »
Ar-Riva-derci.
JBC