- Euro 2012
Platini intransigeant avec Balotelli
« Si quelqu’un me jette des bananes, je le tuerais. » C’est la phrase du mois, signée Mario Balotelli.
À un jour du début de l’Euro, une sorte de psychose autour du racisme des supporters d’Europe de l’Est atteint la plupart des sélections. À ce propos, Cesare Prandelli déclarait que si l’attaquant de Manchester City était victime de racisme, il ferait quitter la pelouse à la totalité de son équipe.
Une mesure louable, mais qui ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, Michel Platini prévient : si un joueur quitte le terrain, « ce sera un carton jaune » . Carrément. Le président de l’UEFA argumente : « C’est l’arbitre qui prend les décisions. […] Il peut stopper le match s’il y a des problèmes. Nous stopperons le match s’il y a des problèmes, parce que je pense que le racisme est la pire des choses. »
Et le tact, dans tout ça ?