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Platini à fond derrière l’organisation de l’Euro 2020
Platini est vraiment prêt à tout pour récupérer une place dans le football européen.
12 pays, 12 villes, deux tirages au sort entrecoupés de barrages… La nouvelle formule de l’Euro 2020 est proche de l’imbitable. Pourtant, ce vendredi, Michel Platini, invité à l’inauguration du Musée national du sport français de Nice, l’assure : « Le tirage au sort est un peu complexe, mais le reste est facile. »
« Ça facilite le développement de beaucoup de pays qui n’auront jamais la possibilité d’avoir l’Euro, avance l’ancien président de l’UEFA, instigateur de cette formule. Pour les supporters, il y a des moyens low cost pour aller dans toute l’Europe. Je trouve que c’est une belle aventure. C’est pour les 60 ans de l’Euro. Après, ça retournera en Allemagne (en 2024). Grâce à cela, on a fait un stade national en Azerbaïdjan, en Roumanie, en Hongrie. Ils vont refaire le stade en Belgique, au Danemark… C’est bon pour le développement du football » .
Lors de cette master-class, l’ancien 10 affirme croire encore à la légitimité de son idée de départ. « Le football n’existe pas seulement en France, en Angleterre ou en Italie, il doit exister partout. C’est le rôle d’un président de 54 pays de donner la possibilité à des pays de gagner. Si vous ne gagnez jamais, les gens font d’autres sports. »
C’est quand déjà les élections pour la tête de l’UEFA, Michel ?
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