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Pierre Samsonoff précise sa candidature à la présidence de la FFF
L’ombre de Noël Le Graët
Proche de l’ancien président controversé Noël Le Graët, Samsonoff s’exprime sur l’aide que le Guingampais peut porter à sa candidature : « Qu’il puisse me donner des conseils sur comment on gagne une élection fédérale, il n’est pas complètement illégitime pour le faire. » Cependant, il insiste sur leur séparation en 2021, due à des désaccords sur la gestion de la fédération : « On s’est séparés en se disant droit dans les yeux les raisons pour lesquelles ça n’allait plus. »
S’il est élu, Pierre Samsonoff devra notamment décider de l’avenir de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Mais pour lui, ce débat n’a pas sa place en campagne : « Deschamps a un contrat jusqu’en 2026. […] Il faudra voir après le Mondial ce qu’il convient de faire. » Pour la première fois, tous les clubs amateurs ont le droit de vote. « Une excellente nouvelle », mais « 80 % ne savent pas du tout que le système a changé », déplore Samsonoff. Il critique également le poids limité de ce vote (un tiers du résultat final).
Face à Philippe Diallo et son équipe, composée de figures emblématiques du foot pro comme Jean-Michel Aulas, Samsonoff revendique un ancrage amateur. Jérôme Boscary, président du district de Tarn-et-Garonne, occupe la deuxième place sur sa liste. « Le centre de gravité de la FFF, c’est le foot amateur. Même les clubs pros devraient se féliciter du fait qu’on soit deux dirigeants issus du monde amateur. »
Et s’il avait une question à poser à son adversaire ? « Philippe, trouves-tu cohérent d’avoir baissé les dotations des clubs pour la Coupe de France alors que la Fédé était bénéficiaire ? »
Faudrait demander à Vincent.
MJ