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Pierre Ménès : « Il y a cinq ans, ce serait passé crème »
Parce que même les diables ont droit aux avocats, Pierre Ménès était l’invité de Cyril Hanouna, ce lundi soir dans l’émission Touche pas à mon poste ! diffusée sur C8. Il faut dire que le clown du Canal Football Club est au cœur de l’actualité depuis dimanche et la diffusion sur Canal+ de Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, documentaire signé Marie Portolano et Guillaume Priou.
Absent dans le docu, Pierre Ménès a en fait été coupé au montage, comme l’a rapidement révélé le média Les Jours. Il faut dire que les extraits censurés par Canal+, qui ont été diffusés chez Hanouna, enfoncent un peu plus le journaliste/blogueur/sniper/consultant/influenceur. On voit ainsi Ménès ne pas comprendre une scène choquante que Marie Portolano lui rappelle, et s’enterrer un peu plus en faisant référence au décolleté que la journaliste n’a pas mis pour venir l’interviewer.
Sur C8, Pierre Ménès a sans surprise endossé le rôle de la victime : « C’est horrible pour moi et pour ma femme. Il y a eu une déferlante de haine sur les réseaux sociaux. Je ne l’ai peut-être pas volé. Dans cette séquence, je dis une seule connerie : que je le referais. Lorsque Marie m’assène cette histoire de jupe, je suis estomaqué. Je sais pourquoi je ne m’en souviens plus. Les faits remontent au 28 août 2016, lors de ma dernière émission avant que je tombe malade. Je n’étais pas dans mon état normal. J’ai essayé de fouiller dans ma mémoire pour me souvenir. »
Découvrez les images exclusives qui n’ont pas été diffusées dans le documentaire #JeNeSuisPasUneSalope. Pierre Ménès réagit dans #TPMP. pic.twitter.com/me4Kq3j7IG
— TPMP (@TPMP) March 22, 2021
Et puis Pierre Ménès a fini par concéder quelques regrets en énumérant une liste (exhaustive ?) de victimes de ses agissements : « J’ai de profonds regrets, que ce soit pour Francesca, Marie et Isabelle. Aujourd’hui, je comprends que cela fasse polémique. Il y a cinq ans, ce serait passé crème(sic). Je le vis mal. J’ai découvert l’histoire de la jupe lors de l’interview. Je lui dis que je suis désolé dans le documentaire. Je ne peux même pas m’expliquer comment j’ai pu faire ça. Je peux comprendre qu’on me critique de façon violente. Ils ont raison d’être en colère et de m’en vouloir. J’ai beaucoup changé depuis ma greffe. Je suis plus apaisé et on ne me reprendra plus jamais à faire des choses comme ça. »
Faute avouée, faute pas du tout pardonnée.
SF