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Le maire de Bordeaux rappelle à Gérard Lopez « qu’un club n’est pas que du business »
La cuvée 2024 est terriblement bouchonnée.
Les Girondins de Bordeaux seront auditionnés ce mardi par la commission d’appel de la DNCG. Le club est plus que jamais menacé puisqu’il a été rétrogradé en National par le gendarme du football français. Dernier espoir : trouver un nouvel investisseur, voire carrément un repreneur. Dans cette perspective, Fenway Sports Group semble rester une option, malgré le retrait annoncé il y a quelques jours. « Après avoir claqué la porte la semaine dernière, ils sont revenus, confie le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, à L’Équipe. Je sais qu’il y a des discussions avancées avec des partenaires financiers pour que le dossier soit présentable demain (mardi) devant la DNCG. »
« Il y a deux ans, on s’est retrouvés dans une situation comparable et on s’en est sortis. J’espère, mais je n’ai pas d’éléments qui permettent de dire qu’on est plus optimistes. Demain, il y a un match important, difficile. Je pense qu’il est gagnable », poursuit l’édile, qui aborde cette « journée de tous les dangers […] avec inquiétude et espoirs ». Malgré le contexte, il estime que Gérard Lopez, en tant que propriétaire du club, est « naturellement l’homme de la situation. Mais je suis là pour lui rappeler qu’un club de foot n’est pas que du business. Un club de foot fait aussi partie du patrimoine. Le football n’est pas qu’une économie de casino, hors sol, c’est aussi une aventure humaine. » Le maire promet ainsi aux supporters qu’il « ne se désintéressera pas du club », quel que soit le verdict : « On ne laissera pas tomber le club dans la mesure de nos possibilités juridiques et de nos facultés contributives. »
Comme dirait Samuel Eto’o, « j’ai d’abord rappelé à Gérard Lopez qu’il n’a jamais été un grand dirigeant ».
Gérard Lopez doit encore fournir des garanties et de l’argent pour sauver les GirondinsQB