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Le président par intérim de la Fédération espagnole accusé dans une affaire de corruption
Le remplaçant de Rubiales est dans de beaux draps.
Pedro Rocha, qui assure l’intérim à la présidence de la Fédération espagnole, a comparu en qualité de témoin devant un tribunal de la banlieue de Madrid dans le cadre de l’enquête pour corruption, malversation et blanchiment au sein de la RFEF. Il s’est défendu d’avoir été mis au courant des contrats passés avec l’Arabie saoudite pour l’organisation de la Supercoupe d’Espagne, ce qui n’a pas empêché le procureur de considérer qu’il pouvait rejoindre le banc des accusés dans cette affaire, explique la Cadena Ser.
Rocha fait désormais partie d’une liste de quinze noms soupçonnés d’être corrompus dans cette histoire, développe Relevo. Pressenti pour remplacer officiellement Rubiales à la tête de la fédération, l’ancien vice-président du football espagnol avait obtenu suffisamment de soutiens pour candidater, et s’avançait comme le favori de ces élections. Ses chances semblent désormais compromises, puisqu’il pourrait être sanctionné d’inéligibilité.
Pas un pour remplacer l’autre.
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