Pedretti, la «petite tarlouze»
« La victoire d’Auxerre est méritée, mais au match retour, on va s’occuper de Benoît Pedretti. Ce type est une petite tarlouze » . La phrase est signée Louis Nicollin, et a été balancée dans les couloirs du stade l’Abbé-Deschamps suite à la victoire de l’AJA (2-1). Quelque part au milieu de la chair qui constitue le bonhomme, il y a une bouche, et clairement, celle-ci n’est pas spécialisée dans le débit de mots d’amour.
L’emblématique président montpelliérain -celui-là même qui a milité toute une vie pour le port obligatoire du triptyque chemisette-chaînette-gourmette- passera sans doute par la case rédemption dans les prochains jours pour faire plaisir à la Commission de l’Ethique de Ligue.
En attendant, il convient de se poser la bonne question : est-il raisonnable de s’attaquer à la sexualité de Benoît Pedretti quand chacune de ses initiatives capillaires est une source de débat?