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Pays de Galles-Iran : Les joueurs iraniens auraient chanté leur hymne sous la contrainte
L’hymne était chanté du bout des lèvres, presque à contre-cœur.
Selon les informations du Guardian, les joueurs iraniens, qui avaient refusé de chanter leur hymne lors de la première journée du Mondial, mais l’on cette fois fait avant leur victoire face au pays de Galles, se seraient exécutés sous « la menace de représailles ». Ils avaient fait l’objet de critiques de la part du gouvernement iranien, toujours contesté par une insurrection au pays violemment réprimée. Le gouvernement aurait exprimé à la team Melli qu’ils « pourraient subir des conséquences à leur retour en Iran s’ils ne chantaient pas l’hymne national ».
L’expression de la solidarité envers le mouvement de contestation iranien s’est également vu réprimer en tribune, à l’image de cette supportrice photographiée avec un maillot floqué au nom de Mahsa Amini, la jeune Iranienne morte le 22 septembre dernier en détention après son arrestation par la police des mœurs pour un « voile mal mis ». Un drame qui est à la base des protestations dans le pays, et un nom qui symbolise donc l’insurrection.
Une décision justifiée par le Comité suprême de la Coupe du monde, car la FIFA interdit « les messages politiques, offensants ou discriminatoires », rappelle le Guardian. L’attaquant Mehdi Taremi a essuyé des sifflets de la part d’une partie des supporters iraniens présents au stade (tout comme le sélectionneur Carlos Queiroz), lui qui avait estimé en conférence de presse que son équipe avait perdu face à l’Angleterre pour des raisons non footballistiques et voulait maintenant se concentrer uniquement sur le football.
La répression iranienne touche également le monde du football, après l’arrestation ce jeudi d’un ancien joueur de la sélection nationale.
BB