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Payet se remémore ses plus beaux buts et matchs pour l’OM
Memento.
Samedi, lors du choc entre l’OM et Lille (1-1) pour la 15e journée de Ligue 1, Dimitri Payet était de passage au Vélodrome, son jardin, là où il a enflammé les travées pendant huit saisons et demie (2013-2015, puis 2017-2023). En tribunes, l’actuel joueur de Vasco de Gama est venu encourager les hommes de Roberto De Zerbi et a profité de son passage en ville pour se confier longuement au micro de BFM Marseille Provence.
Ses plus beaux buts et ses plus beaux matchs
Sur le terrain des buts mémorables, Payet n’hésite pas une seule seconde. « Mon plus beau but, et il est passé au top 1 directement, c’est celui contre le PAOK à la maison », tranche le Réunionnais. Un chef-d’œuvre signé en quarts de finale aller de Ligue Conférence (2021-2022).
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Si désigner son plus beau but est une formalité, choisir son meilleur match est une autre histoire. « Deux me viennent en tête, avoue Payet. Le premier, c’est forcément celui contre Leipzig en Coupe d’Europe (victoire 5-2, quarts de finale retours de Ligue Europa en 2018). Et le deuxième, c’est face à Lyon (victoire 2-1 en Ligue 1, le 10 novembre 2019). »
Face à l’OL, Payet avait marqué un doublé et, surtout, réalisé une vengeance personnelle. Quelques jours avant, il avait dégoupillé en conférence de presse, s’étonnant de voir Rudi Garcia, ancien coach de l’OM, sur le banc des Gones : « Ça fait bizarre de le voir dans le camp d’en face. Il y a quelques mois, quand on recevait Lyon, il avait eu une causerie sur les joueurs lyonnais, les supporters lyonnais, le président lyonnais… Ça fait bizarre qu’il postule pour ce club trois mois après. » Cinq ans plus tard, Payet revient sur cet épisode mémorable. « Ça faisait deux mois que je le préparais ! Depuis que la signature avait été officialisée, confie le joueur de Vasco de Gama. J’étais rentré dans les vestiaires et j’avais dit : “Les gars, on peut perdre les 12 matchs qu’il y a jusqu’à Lyon, je m’en fous. Mais celui-là, on ne le perdra pas, ce n’est pas possible.” »
La vengeance se mange comme des tripes dans un bouchon lyonnais, grassement.
MJ