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Paul Le Guen avoue s’être « habitué à tort » à l’homophobie
Avec du recul…
Dans un grand entretien accordé au quotidien Le Parisien, Paul Le Guen n’a pas éludé la question qui anime actuellement le football français : celle de l’homophobie dans les stades. « Cela fait longtemps qu’on entend ces paroles dans les stades. Mais je ne suis pas sûr que ce soit l’homophobie qui motive ceux qui les poussent, c’est un réflexe idiot. Mais c’est une bonne idée d’essayer de les faire taire. Je m’y suis sans doute habitué à tort. Allons-y, arrêtons! » , a encouragé le technicien qui évolue sur le banc du Havre depuis le début de la saison.
Et du HAC, il en a également été question alors que le club doyen s’apprête à disputer le derby normand ce vendredi soir face au Stade Malherbe de Caen. « Mon objectif est de ramener Le Havre en Ligue 1. On m’a dit et répété : sur les vingt dernières années, Le Havre n’a passé que deux saisons en L1. C’est peu. Je vis ici depuis deux mois. Je sens une attente et une impatience » , a avoué celui qui, après un an éloigné des terrains, est de retour pour un nouveau défi dans le costume d’entraîneur, un métier qu’il a dans la peau malgré les difficultés qu’il engendre : « C’est vrai que c’est éprouvant. Parfois, c’est injuste. Mais au bout du compte, le métier d’entraîneur procure des émotions, des joies, des peines. On vit, quoi ! »
À 55 ans, Paul Le Guen en a encore bel et bien sous la pédale.
JD