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Parme et le Titanic
Parme continue de couler, et rien ne semble pouvoir empêcher le navire de sombrer.
Le team manager du club, Alessandro Melli, a confié au Corriere dello Sport certaines anecdotes sur les coulisses parmesanes : « Il y a quelques années Ghirardi (l’ancien propriétaire, ndlr) m’a demandé de lui prêter 100 000 euros pour payer une prime qu’il avait promise à l’équipe. Il a mis trois ans pour me rembourser, sans même me dire merci. » Melli a également parlé du grand nombre de joueurs sous contrat : « À un moment, on m’a communiqué le chiffre de 242 joueurs sous contrat professionnel. Je n’ai pas rencontré beaucoup de ces joueurs, la plupart était en prêt dans d’autres catégories comme la Serie B ou la Lega Pro. Aucun n’a ensuite explosé au niveau supérieur. »
Le dirigeant s’est ensuite laissé aller à une comparaison cinématographique : « J’avais l’impression d’être sur le Titanic, avec la première classe, belle, chatoyante, avec ceux qui dansent comme Ghirardi et Leonardi. Et en dessous, la deuxième et la troisième classe : les employés, collaborateurs, fournisseurs. Je m’étais dit : au premier rocher qu’on touche, on coule. Le rocher a été la licence UEFA (qu’on nous a refusée), a expliqué Melli. Vous vous souvenez de ce qui est arrivé ensuite au Titanic ? Ceux de première classe ont sauvé leurs vies, ce sont ceux en dessous qui sont morts. Qui est le capitaine qui ne quitte pas le bateau ? Donadoni évidemment. »
Encore faut-il trouver Leonardo Di Caprio et Kate Winslet pour une belle histoire ?
EM2