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Papu Gómez : « Gasperini a essayé de me frapper »
Papu vide son sacu.
Dans un long entretien accordé au quotidien argentin La Nación, paru ce mardi soir, Papu Gómez a dévoilé les dessous du désamour avec l’entraîneur de l’Atalanta, Gian Piero Gasperini, lequel l’avait poussé en janvier dernier à quitter une équipe qu’il avait pourtant emmené en quarts de finale de Ligue des Champions. Et si jusqu’ici, la fin en eau de boudin de la relation entre le club et le joueur avait été justifiée par de simples « invectives » , l’Argentin a donné sa version des faits, qui est un peu plus musclée. « Contre Midtjylland (le 1er décembre 2020, en Ligue des Champions, N.D.L.R.), j’ai désobéi tactiquement au coach. Il restait dix minutes avant la mi-temps et il m’a demandé de venir jouer à gauche, alors que je jouais bien à droite. Je lui ai dit non. Imaginez, lui avoir répondu comme ça, avec les caméras… C’était normal qu’il se mette en colère. J’ai su qu’il allait me sortir à la mi-temps, et c’est ce qu’il a fait. Mais dans le vestiaire, il a dépassé les bornes, et il a tenté de m’agresser physiquement. »
Papu Gómez: « Messi es un capitán con todas las letras: cuando se tiene que enojar y te tiene que decir algo, lo hace entre cuatro paredes » https://t.co/YlNZkXjJO7 pic.twitter.com/4TuZuvTYXZ
— LA NACION (@LANACION) August 18, 2021
« Et là, j’ai dit stop. On peut discuter, mais une agression physique, c’est intolérable. J’ai demandé une réunion avec le président en disant que je voulais bien continuer et en acceptant que je m’étais trompé. J’avais donné un mauvais exemple en tant que capitaine, mais j’avais besoin d’une excuse de la part du coach. Alors, je me suis excusé devant le coach et les joueurs pour ce qui était arrivé, mais je n’ai reçu aucune excuse en retour. Comment je devais le comprendre ? Ce que j’avais fait était mal, ce qu’il avait fait était bien ? Tout est parti de là. Après quelques jours, j’ai dit au président que je ne souhaitais plus travailler avec Gasperini. Il me répondit qu’il n’allait pas me libérer. Le clash a commencé, ils m’ont séparé de l’équipe, et je suis allé seul en réserve. »
Dommage pour le beau football que Gian Piero ait perdu ses nerfs.
PC