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Papu Gómez : « C’est terrible d’avoir joué ces matchs »
Ce ne sont pas les Valenciens qui vont le contredire.
Dans une interview au quotidien sportif argentin Olè, Papu Gómez revient sur le maintien des matchs en Italie, notamment le huitième de finale aller entre l’Atalanta et Valence, et leurs conséquences sanitaires pour le pays. Le joueur de la Dea ne se cache pas pour faire le lien entre la tenue du match de Ligue des champions et la situation dramatique à Bergame : « Je pense que c’est aussi dû au premier match contre Valence, 45 000 des 120 000 habitants de Bergame étaient à San Siro. Ma femme a mis trois heures pour arriver à Milan, contre 40 minutes habituellement. » Il poursuit et insiste : « Quand nous sommes allés à Valence, tout le monde était détendu, il n’y avait pas de contrôles. Aujourd’hui, c’est le deuxième pays d’Europe en matière de nombre d’infections. L’un des joueurs contaminés à Valence a joué le match aller. Nous attendons de voir si l’un d’entre nous présente des symptômes. »
Avec du recul le joueur de l’Atalanta regrette bien évidemment que ces rencontres aient pu se tenir : « C’est terrible d’avoir joué ces matchs, mais à ce moment, la gravité du virus était inconnue. À cette époque, il n’y avait pas encore beaucoup de cas et personne n’avait la moindre idée des effets du virus, nous ne savions pas à quel point il était grave et contagieux. »
Le mal est fait, malheureusement.
QC