- France
- Olympique de Marseille
Pablo Longoria raconte le calvaire vécu par Igor Tudor à l’OM
C’est Marseille, bébé.
Cette année, l’Olympique de Marseille a attendu la fin de l’été pour déclencher sa première crise de la saison. Mais pour rattraper ses quelques semaines de retard par rapport à la saison précédente, le club s’est découvert des perturbations assez uniques avec : un entraîneur qui démissionne, des groupes de supporters au pouvoir étendu, et un président qui semble ne plus rien avoir à perdre. Dans un long entretien accordé à La Provence, Pablo Longoria s’est en effet lâché à propos de sa situation et des menaces reçues depuis son arrivée à la tête de l’OM. Le dirigeant est également revenu sur le cas Igor Tudor, entraîneur plus que remarqué la saison dernière, finalement parti à l’issue de l’exercice car trop usé par l’atmosphère phocéenne.
Au contraire de Marcelino, le Croate a été déstabilisé dès les matchs de préparation. Si les premières rencontres officielles ont été marquées par des sifflets, Longoria affirme qu’il n’y a pas que les supporters qui menaient la fronde : « Ce qu’Igor a subi, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. Il s’est retrouvé dans un club où tout le monde était contre lui : à l’intérieur et à l’extérieur. Beaucoup de monde s’organisait pour faire monter la tension contre lui. Des gens ont appelé Jorge Sampaoli pour revenir, d’autres ont demandé de donner le pouvoir aux joueurs. Il y a eu des appels aux groupes de supporters pour faire partir le coach. Quand je suis rentré à Marseille, je sentais que la présaison ressemblait à la 37e journée du championnat, où tu joues ta vie. Ça, ce n’est pas normal. » Igor Tudor a finalement décidé de quitter l’OM. Un scénario également vécu avec le départ de Sampaoli, longtemps imputé à Pablo Longoria : « On dit que je l’ai fait démissionner… Alors qu’on continue de parler et qu’on est proches ! Il m’a dit : “Je pars, tu dois partir avec moi parce qu’ils vont venir te prendre.” J’ai été inconscient et je n’ai pas vu venir la situation. Il parlait du système en général. »
Maintenant, il peut pleinement en prendre conscience.
EL