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Pablo Longoria : « Est-ce que je suis fragilisé ? Je ne crois pas »
Pablo pique aussi.
Dans un long entretien accordé à RMC Sport, Pablo Longoria revient sur la séquence des tensions avec les groupes de supporters marseillais : « Ce qui s’est passé dans cette réunion était complètement inacceptable. » Le constat est clair, et depuis, le président de l’OM s’est entretenu individuellement avec les groupes de supporters. Il a aussi confirmé qu’il n’y avait pas eu de menaces de mort pendant ces échanges, validant ainsi la version de Rachid Zeroual, leader des South Winners, que cet événement est maintenant derrière lui et qu’au contraire, cet épisode lui a ouvert les yeux. « À partir du moment où j’ai pris – après beaucoup de conversations avec notre propriétaire – la décision de continuer, je m’investis dans la durée. C’est la première condition, affirme l’Espagnol. Est-ce que je suis fragilisé ? Je ne crois pas. J’ai beaucoup d’énergie et beaucoup d’envie. C’est vrai que j’ai compris beaucoup de choses que j’avais cherché à ignorer. C’est pour ça que mes modalités de fonctionnement, peut-être que quelques personnes l’auront noté, ont un peu changé du point de vue de l’attitude. C’est lié aux évènements, mais c’est toujours fait dans le but de chercher le bien de l’institution et de la protéger, avec un niveau d’engagement supérieur à celui que j’avais le 18 septembre. »
🔴 Le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria s'est longuement confié au micro de RMC Sport. Le début de saison décevant du club, le départ de Marcelino, le niveau des attaquants, les relations avec les supporteurs, le recrutement : il n'a évité aucune question.
— RMC Sport (@RMCsport) November 14, 2023
Cependant, le président marseillais veut différencier ce grabuge en coulisses et les difficultés rencontrées plus récemment sur le terrain : « J’espère que c’est la dernière fois que je dois parler du 18 septembre en analysant la situation sportive du club. Il y a un impact, oui, car ça a entraîné un changement d’entraîneur (le départ de Marcelino, remplacé par Gattuso, NDLR). La deuxième chose, c’est que la responsabilité des dirigeants du club est de chercher à isoler les joueurs, le staff et les gens qui sont en contact avec l’équipe première de tous les évènements extérieurs. En même temps, je pense que tout ce qui se passe autour d’un club de football, que ce soit à Marseille ou ailleurs, a de l’importance et des conséquences sur ce qu’on voit sur le terrain. Mais ça ne doit pas servir comme excuse pour justifier les résultats sportifs que l’on a en ce moment. » Plus loin, le natif d’Oviedo, de son côté, réaffirme son engagement dans le club tout en faisant remarquer que le rôle d’un coach et celui d’un président sont totalement différents : « Je dois penser au bien de l’institution, défendre l’intérêt de notre propriétaire, l’intérêt général du club. »
S’il suffisait de ça pour que l’OM gagne un match en Ligue 1.
LP