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Oswald Tanchot : « On n’avait pas d’argent pour payer un bus »
Sochaux respire encore.
Neuf mois plus tôt, cela n’avait pourtant rien d’évident. Le club était alors menacé de disparition, avant que la solidarité s’organise et que des amoureux du FCSM, supporters et anciens joueurs ou dirigeants, mettent les mains dans le cambouis pour sauver l’institution. Actuellement huitièmes, les Lionceaux s’apprêtent à clore cet exercice dans le top 10. Ce qui était loin d’être évident l’été dernier. « Tous les jours, on a des joueurs qui partent, rembobine Oswald Tanchot pour Ma Ligue 2. Et tous les jours, on rappelle des jeunes joueurs qui sont en vacances pour compléter l’effectif, (…) des jeunes joueurs issus de la formation, dont certains qui n’avaient même pas joué en N3 et quelques-uns qui avaient peut-être fait deux ou trois matchs en U19. »
« On a tous nos matchs amicaux d’annulés, on en fait un seul, contre Lens, poursuit-il. Les équipes ont peur qu’on ne puisse pas présenter d’équipe. On n’a pas d’argent pour payer un bus, on n’a pas de quoi prévoir des repas à l’extérieur ou des hôtels. Mais on s’est adapté. » Et Sochaux, relégable à l’automne, a fini par sortir la tête de l’eau. « On a toujours réussi à accrocher des points, c’était parfois un peu laborieux, mais je n’ai jamais douté, assure Tanchot. C’était un défi fou. Quand je me retourne, heureusement que je n’ai pas trop réfléchi, parce que sinon, j’aurais peut-être pris peur. »
Le Doubs ne doute plus.
QB