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« On dirait qu’on gêne », lâche le président de Soyaux
Le fameux : « On dérange. »
En grande difficulté en D1 Arkema, le club 100% féminin de Soyaux est aujourd’hui relégable (11e sur 12) avec une pelouse cataclysmique et embourbé dans des démêlés judiciaires avec d’anciennes joueuses. Un contexte compliqué qui contraint Benoît Letapissier, président et actionnaire majoritaire de la SAS ASJ Soyaux Charente, à sortir du bois pour critiquer vivement la FFF. « Ça fait trois fois que chaque fin de saison, je fais un gros chèque, explique-t-il dans les colonnes de L’Équipe du jour. A-t-on quelque chose contre nous ? Pourquoi, quand on a 20 000 euros en moins sur le budget c’est la fin du monde, alors que pour d’autres on parle de millions ? On nous matraque, on dirait qu’on gêne. »
En difficulté aussi quand il s’agit de trouver des sponsors, trusté par le club de rugby local, il se demande où sont passés les revenus issus des droits télé, payés 1,2 million d’euros par Canal+ chaque saison. « Les droits télé, on ne les voit même pas, ils vont directement dans le budget de la FFF, regrette le président. Si elle veut un PSG-OM ou un PSG-Nice au lieu d’un PSG-Soyaux, que la Fédé le dise. Quant à l’agglo du Grand Angoulême, elle ne nous donne même pas 10 % des aides versées au rugby. Pourtant, si les gens connaissent Soyaux aujourd’hui, c’est grâce à son équipe de foot. Si tout le monde ne met pas la main à la pâte, on va résister combien de temps encore ? »
Et si on tirait tous vers le haut au lieu de se tirer dans les pattes ?
AC