- Europe
- Superligue
« Offrir le meilleur football doit être la locomotive du projet », explique le PDG de la société Superligue
LAISSEZ-NOUS TRANQUILLE !
Malheureusement, le projet de Superligue n’est pas mort. Bien au contraire. Bernd Reichart, nommé PDG de la société promotrice de la Superligue (A22 Sports Management) le 19 octobre dernier, a accordé une interview publiée ce samedi par le journal espagnol AS. Dans ces colonnes, l’Allemand y expose les contours d’un projet endormi, mais loin d’être mort. « Nous devons trouver un équilibre, car nous ne pouvons pas mettre en jeu la santé des joueurs. Il me semble que l’important n’est pas de parler de plus de matchs, mais de meilleurs matchs. Honnêtement, dans le nouveau format de la Ligue des champions après 2024, je ne vois pas que cela ait été pris en compte », argumente-t-il.
Il explique également vouloir réintéresser les jeunes qui, selon lui, se contentent de regarder « vingt secondes d’un match sur TikTok ». « Cela commence par la diffusion, semaine après semaine, de meilleurs matchs. Offrir le meilleur football doit être la locomotive du projet », avance-t-il. Quant à la question d’une ligue fermée, ou presque, il plaide que le format n’est pas encore défini, mais s’appuie tout de même sur quelques exemples de tournois fermés : « Que pensez-vous du Tournoi des VI Nations, un tournoi réservé à vie à six sélections européennes à l’exclusion de toutes les autres ? » Le 15 décembre prochain, il doit intervenir devant la Cour de justice de l’Union européenne à Luxembourg, qui doit se prononcer en 2023 sur la légalité d’une telle compétition.
Merci, mais non merci.
LT