Nouvelles révélations sur le lobbyiste de Nasser al-Khelaïfi

À chaque jour son lot de révélations sur le lobbying qatari.

Après l’arrestation de la vice-présidente du Parlement européen dans le cadre du scandale des valises de billets, l’un des pires scandales de corruption de l’histoire de l’institution, Libération remet une couche sur le Qatargate. Le quotidien a publié ce mercredi de nouvelles révélations concernant le rôle de Tayeb Benabderrahmane, barbouze au service de Nasser al-Khelaïfi, mis en examen par la DGSI et qui accusait le boss du PSG de l’avoir détenu de manière arbitraire au Qatar sur ordre de l’émir en personne.

Il aurait été embauché entre 2018 et 2020 par le Comité national pour les droits de l’homme du Qatar, alors présidé par Al-Marri, actuel ministre du Travail qatari, dans le but « d’approcher la présidence française pour sensibiliser l’image du Qatar », selon des propos tenus à la police par Tayeb Benabderrahmane. Outre des rendez-vous avec l’ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet, le lobbyiste était chargé de « comptabiliser les interventions des élus en faveur de Doha, de surveiller les tweets des amis et des ennemis du 5^e producteur mondial de gaz, de rédiger des rapports », toujours d’après Libé. Pendant ces deux ans, sa mission était « d’effectuer un travail d’analyse sur la perception du Qatar en France ».

À bientôt pour le nouvel épisode du Qatargate.