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Nouveau scandale au Canada autour de la sélection féminine
La feuille d’érable s’écorne un peu plus.
La sélection féminine du Canada se retrouve à nouveau dans l’œil du cyclone : alors qu’un scandale d’espionnage avait éclaté au cœur de l’été pendant les Jeux de Paris 2024, auxquels les championnes olympiques en titre participaient (défaite en quarts de finale face à l’Allemagne), une enquête publiée ce mardi par le Globe and Mail fait de nouvelles révélations accablantes sur l’ambiance au sein de la sélection, entre culture de l’espionnage ancrée dans les habitudes fédérales, management autoritaire et obligation pour les membres du staff de participer à des soirées arrosées les veilles de match, dont certaines marquées par des dérapages.
Mises en cause notamment, l’ancienne sélectionneuse Bev Priestman et son adjointe Jasmine Mander, récemment licenciées à la suite du scandale d’espionnage et suspendues un an par la FIFA : accusées d’être à l’origine de « soirées sociales du personnel » parfois dégradantes (jouets sexuels, questions explicitement sexuelles lors de jeux de société), les deux femmes sont également pointées du doigt pour leur comportement jugé trop autoritaire, qui a pu provoquer des crises de panique et des pleurs chez d’autres membres du staff. Mise en cause également par l’enquête, la culture de l’espionnage au sein d’une Fédération qui n’avait pas réagi aux alertes lancées par certains membres de la sélection canadienne, forcés de quitter leur poste à la suite de leurs avertissements.
Ambiance.
FG